Prêt viager hypothécaire : quels sont les risques encourus ?

Les principaux risques du prêt viager hypothécaire

Les avis sur le prêt viager hypothécaire décrivent cette solution de financement comme étant « intéressante pour les séniors ». Ce crédit personnel vous donne la possibilité d’obtenir des fonds en échange de l’hypothèque de votre logement, avec un remboursement au moment de la succession.

Il offre donc de multiples avantages. Cependant, il est également associé à certains risques, notamment en ce qui concerne la valeur de l'immobilier, les frais divers et les conditions contractuelles.

Risques liés à la valeur de l'immobilier

Au fil des années, la valeur de l’immobilier peut diminuer. Ainsi, lorsque vous optez pour un prêt viager hypothécaire, les fruits de la vente de votre logement peuvent ne pas suffire à rembourser votre dette.

Dans ce cas, la banque prend en charge la différence. Vos héritiers sont donc protégés du risque d’endettement, mais ils ne percevront aucun héritage.

En consultant les avis sur le prêt viager hypothécaire, on remarque cependant que la plupart des séniors apprécient particulièrement la protection qui est offerte à leurs héritiers.

Frais et coûts du logement

En souscrivant un prêt viager hypothécaire, vous conservez la pleine propriété de votre logement. Cela signifie que vous devez continuer à payer la taxe foncière et vous êtes responsable de l'entretien de votre bien.

Si la banque considère que vous n’avez pas fait le nécessaire pour entretenir la valeur de votre maison, elle peut décider de mettre fin à votre contrat et exiger un remboursement anticipé de l’emprunt dans sa globalité.

Aussi, le crédit viager implique des frais supplémentaires, tels que :

• Les honoraires de l’expert chargé de faire une estimation de la valeur de votre résidence.
• Les frais de rédaction de l’acte notarié.
• Les frais administratifs pour la mise en place du prêt​​.

Conditions contractuelles et clauses 

Dans le cas d’un prêt viager hypothécaire, vous êtes contraint de respecter certaines conditions, notamment :

• Gérer l’entretien du bien pour conserver sa valeur.
• Demander l'accord de la banque pour mettre votre logement en location.
• Utiliser les fonds reçus uniquement pour des projets personnels, conformément à l'article L315-3 du Code de la Consommation.